Il y a déjà des années, alors qu’Internet est apparu,  j’ai commencé à rêver d’avoir moi aussi un site Web,  me faire connaître au monde entier,  sortant du néant,  de mon petit coin du monde,  un peu comme une bouteille qu’on jette à la mer,  mais avec beaucoup plus d’espoir de me faire découvrir par beaucoup de gens qu’avec une bouteille jetée à l’eau.  Par le biais de ce site mon rêve est de me créer de nouveaux amis,  développer de nouveaux contacts,  faire des affaires et quoi encore?  Les possibilités sont si nombreuses.

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Dans une vie humaine,  il s’en passe des choses.  Parfois des événements comiques,  beaucoup de choses tristes,  on ne peut le cacher mais aussi des choses intéressantes,  des passions qu’on a développées ou je ne saurais dire,  qui se sont développées en nous,  peut-être plus ou moins à notre insu.

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On a tous des intérêts en une chose ou une autre, et même en plusieurs choses différentes.  Au fil des jours,   des mois et des années un intérêt que nous avons pour une chose peut devenir une passion. On ne peut vraiment expliquer pourquoi.  Pour ma part, une de mes passions qui datent de mon enfance c’est le modélisme.  Le mot modélisme peut être utilisé pour décrire tout ce qui est miniature et qui n’est pas grotesque,  déformé par rapport aux choses qu’elles représentent dans la réalité,  comme les jouets d’enfants en bas âge du genre Fisher Price,  Lego et autres.  Ces choses-là ne font pas partie du modélisme.  Les figurines de Mickey Mouse, Popeye, Tintin et choses du genre n’en font pas partie non plus.  Non,  le modélisme est quelque chose de beaucoup plus sérieux et précis au sens de ce qui se rapproche le plus de notre monde réel,  mais en miniature.  Cela peut aller même,  par exemple,  à la reproduction d’une suspension détaillée d’un modèle particulier de voiture, mais en miniature, d’une reproduction fidèle d’un modèle de chaise, d’une maison, ou autre objet mais à une échelle beaucoup plus petite. Le défi du modéliste est souvent de reproduire un item en miniature, le plus fidèlement possible, avec le souci du détail, fidèle à la chose grandeur nature qu’il veut imiter, mais ce peut être aussi une création qui a des différences, un modèle semblable, une création nouvelle en quelque sorte, comme les stylistes, les designers le font. Une création unique mais réaliste en tenant compte d’un contexte donné dans une certaine réalité, comme par exemple les grands « customizers » américains comme George Barris, Darryl Starbird et autres qui sectionnaient des voitures et camions anciens et les transformaient en y greffant des pièces d’autres modèles d’autos, en y ajoutant ou retranchant de la tôle, arrondissant des formes, abaissant des toits et ainsi de suite. Ils étaient des stylistes carrossiers et fabriquaient des voitures uniques, pour des expostions et pour des clients fortunés. Le modéliste peut faire la même chose en sectionnant différents modèles d’autos et camions à l’échelle qui sont des répliques de véhicules existants, en y découpant et y échangeant des pièces et ainsi se créer des modèles uniques qui pourraient aussi être fabriqués dans la réalité avec des pièces des mêmes modèles de voitures, mais des voitures réelles. Ceci n’est qu’une infime facette du modélisme.

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Depuis des décennies différentes compagnies d’automobiles ou d’aviation utilisent des maquettistes (modélistes) pour fabriquer en premier lieu des esquisses en miniatures d’un modèle qu’ils projettent de faire ou de modèles déjà en production, des urbanistes mandatent des maquettistes pour leur donner la tâche de produire des maquettes de centres culturels, complexes sportifs, tours résidentielles ou autres. Ce sont d’autres facettes du modélisme.

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Pour se rapprocher même d’avantage de la réalité et fabriquer des objets, un décor plus réaliste, des modélistes ingénieux ont développé au cours des dernières décennies, même des techniques de vieillissement, de rouilles, de peintures usées, brulées par le soleil, de brisures, de surface délabrées, par exemple, sur des bâtiments, des constructions ou des structures et toute une petite industrie s’est développée pour produire des produits accessibles aux modélistes : rouilles en poudre ou liquide, peintures mates, outils spéciaux pour user, briser, déformer et ainsi de suite. Il existe des revues qui dédient des articles sur différentes techniques de vieillissement et d’usure appelées weathering. Certains modélistes se plaisent à fabriquer des scènes d’épaves de véhicules abandonnés dans les sous-bois ou dans les cimetières d’autos ou ailleurs. C’est ce qui est appelé des junkers et les Français ont adoptés le mot épave pour décrire ce type de véhicule. Dans leurs deux langues, ces termes peuvent aussi bien désigner des carcasses de véhicules, d’avions, de bateaux, de vaisseaux spaciaux, etc.

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Dans le monde du modélisme il y a aussi des produits qui se vendent pour fabriquer des arbres miniatures, feuilles de différentes teintes, herbes, gazons et arbustes, du matériel pour fabriquer du duvet sur des tapis miniatures, des banquettes de voitures, des canapés, chaises ou autres. Des compagnies se spécialisent dans la fabrication et la vente de petits matériaux de bois pour construction de maisons miniatures (moulures, corniches, fenêtres, portes et autres). D’autres produisent des pièces en styrène, aluminium, cuivre ou laiton (barres plates, cornières, pièces en U, en I, en H, tiges rondes, carrées, tuyaux ronds, carrés, rectangulaires, portes, fenêtres, escaliers, persiennes, des panneaux en relief de briques, pierres, planches, mosaïques, tiles, panneaux ondulés et ainsi de suite). Les échelles de ces matériaux varient. Par exemple, on peut se procurer des panneaux de briques en relief de différentes échelles, des escaliers de différentes échelles et ainsi de suite.

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Avec les nouvelles technologies qui se sont installées depuis environ une quinzaine d’années, maintenant avec de bons logiciels, l’imprimante adéquate et du papier spécial pour décalques on peut soi-même créer ses propres graphiques, les grossir ou les diminuer à l’échelle voulue, sur son propre ordinateur, et l’imprimer sur une feuille spéciale pour décalques. On découpe le décalque de la feuille au ciseau, on le trempe dans l’eau et la pellicule transparente avec l’imprimé se décolle de la feuille de papier, on glisse le décalque sur le modèle d’auto, camion, avion ou autre, on aligne le décalque (graphique), essuie le surplus d’eau et on laisse sécher et voilà, le tour est joué! Cela était impensable et irréalisable avant la dernière décennie et demie mais aujourd’hui ces choses se font dans le modélisme. Plus besoin d’avoir recours à un lettreur professionnel et les résultats sont superbes.

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Il existe dans le modélisme, des tas de produits, de recettes pour imiter à merveille un peu tout ce qu’on peut apercevoir dans la réalité d’aujourd’hui ou recréer une scène, un décor antique ou si l’on veut, imaginer le futur et le reproduire en 3 dimensions comme d’anciens maquettistes avaient déjà produits des voitures et des maisons futuristes dès les années 50 et même sûrement avant ces années-là. Le modélisme est aussi utilisé par l’industrie cinématographique depuis des décennies, notamment pour des scènes qui seraient trop coûteuses si on les reproduisaient dans notre échelle de tous les jours, celle de la réalité appelée 1:1 par les modélistes et maquettistes.

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En langue Française le mot modélisme est un mot qui est assez récent et qui n’a pris de l’ampleur que depuis la dernière décennie environ. Le nom modélisme dérive du mot modèle. Cela décrit un modèle miniature qui peut être un modèle de voiture, de camion, de train, d’avion, de bateau, etc. Ça va sans le dire que le modéliste c’est celui qui construit des modèles, plus particulièrement celui qui crée des pièces, qui modifie, coupe, adapte, sculpte, fabrique des items miniatures et cela ne s’arrête pas aux véhicules, transporteurs, vaisseaux etc, cela va aussi à tout objet qu’on peut trouver dans la réalité de tous les jours, en passant par les bâtiments, les maisons, les poteaux de feux de circulation, les chaises, les tables, les machines et tout objet qu’on trouve dans notre réalité de tous les jours, qu’on aperçoit dans les rues, à la campagne ou n’importe où. Donc cela comprend aussi les différents types de sol, la végétation sous toute ses formes, les collines, les montagnes comme les terrains plats, les ruisseaux, lacs ou étangs, la neige, la glace, bref, tout ce qu’on retrouve dans notre réalité et sans oublier le facteur animal et humain, donc cela inclut aussi des animaux miniatures et des figurines humaines, donc le modélisme a un sens très large.

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Le mot modéliste est finalement en train de remplacer le mot maquettiste mais le mot maquettiste a en général, un sens plus commercial et moins artistique, moins détaillé. Bien sûr, il y a toutes sortes de modélistes et de tous ages, certains plus perfectionnistes que d’autres et aussi il y a des gens qui sont plus expérimentés et des plus talentueux ou plus patients que d’autres. Il y a bien entendu, des modélistes débutants comme d’autres très expérimentés, des amateurs ou des « pros » (professionnels) comme on dit souvent.

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Il y a aussi différentes sphères dans le modélisme. Certains, par exemple, se passionnent pour les voitures de rues originales, telles qu’elles étaient lorsqu’elles sont sorties de l’usine. D’autres pour certains types de voitures de course particuliers et même d’une époque particulière. D’autres ont une passion pour les camions poids-lourds. Certains autres pour les trains, les avions, les bateaux, les figurines et ainsi de suite. C’est vraiment au goût de chacun. Certains, comme un monsieur âgé que j’ai connu dans une exposition à Québec, construisent uniquement des maisons d’époque.

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Une facette importante du modélisme : Le Diorama.

Un diorama est une scène, un paysage. Il est très utilisé par les modélistes de trains électriques. Selon sa dimension et son échelle il peut comporter un bout de terrain, une clôture, un bout de rue, un trottoir, une ou plusieurs maisons, une colline, une montagne, des bâtiments, des rues et tous les détails qu’on peut voir dans la réalité. Un diorama peut être aussi une partie intérieure d’une maison, un garage ou un bâtiment quelconque comme il peut également comprendre l’intérieur et l’extérieur en même temps. La grandeur, l’échelle est déterminée par celui qui le construit mais si on veut un diorama réaliste et bien fait il est clair que toutes les choses qui s’y trouvent doivent être de la même échelle ou toutes compatibles à cette échelle.

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Les Téléguidés

Une autre sphère touchant au modélisme est tout ce qui est véhicule, avion, vaisseau, transporteur et qui est téléguidé, qu’on appelle aussi radio-contrôle (dérivant directement de l’Anglais et abrévié par RC) et on emploie aussi les expressions modèle dynamique ou maquette dynamique pour les différencier des modèles qui ne sont uniquement que des modèles d’expostion dû au fait qu’ils ne sont pas motorisés et qui sont en quelque sorte inertes, des genres de bibelots si on veut, des choses qu’on expose sur une tablette, dans un meuble vitré ou sur une table dans une exposition. Ces modèles-ci sont appelés modèles statiques ou maquettes statiques, parce qu’ils sont stationnaires, n’ont pas de moteur fonctionnel, donc ne roulent pas d’eux-mêmes et ne sont que des objets d’exposition.

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Il y a à différents endroits, des clubs de téléguidés, Personnellement, je ne suis pas un adepte des téléguidés et je ne pense pas mettre de section à ce sujet sur mon site mais ce que je n’y placerai sûrement pas ce sont des choses militaires car je suis contre toute forme de guerre et de violence.

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Il y a deux différents types de modélistes dont ceux qui ne montent que du « Out-of-the-Box », c’est à dire qui ne montent que des modèles directement de la boîte, sans modification ou avec très peu de modifications comme quelques changement mineurs de pièces provenant d’autres kits. Il y a l’autre sorte d’animal, celui qui veut une création vraiment plus personnalisée,celui qui a l’esprit créateur et qui interchange des tas de pièces, qui coupe, raccourcit, rallonge, sculpte, adapte des pièces mécaniques, de carrosseries, de châssis, de suspensions, d’intérieurs ou modifie des carrosseries, ou pièces de carrosseries, qui adapte plusieurs pièces de carrosseries différentes ensemble pour fabriquer un véhicule très spécial.. C’est celui qui utilise régulièrement le mastic de finition pour automobile, des pâtes plastiques pour modélistes et autres matériaux. C’est aussi celui qui crée des montages, des structures, des bâtiments en trouvant des matériaux ici et là, c’est toujours celui qui fabrique de ses mains, celui qui transforme ou sculpte des figurines aux traits réalistes, celui qui fabrique un décor intérieur ou extérieur avec une multitude de matériaux, pièces et produits. C’est ce qu’on appelle un modéliste de « scratch ». Du « scratch », c’est de la création, de l’improvisation, beaucoup de travail d’adaptation et de finition. Ce qui caractérise encore plus le modéliste de scratch c’est sa recherche de pièces, de matériaux, sa recherche de documentation, son inspiration, sa soif de menu-détails, son habileté à se créer des outils de travail, son oeil qui scrute sans cesse autour de lui, qui inspecte minutieusement les objets dans tous leurs sens et est toujours à l’affût de découvertes de petits trésors de pièces, de formes ou de matériaux et sans oublier l’inspiration soudaine que ces petites découvertes peuvent créer dans son esprit. La passion est sa grande motivation et sans contredit, aussi, elle motive sa granrde patience et sa persévérance.

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Avant de faire la peinture sur un modèle

Il y a ceux qui montent des modèles directement de la boîte, parfois qui peignent même les carrosseries ou carlingues au pinceau, sans même au préalable y installer une couche d’apprêt, mais ce sont surtout les débutants et les enfants qui font des modèles de cette façon, et les résultats sont de façon très générale, moins beaux et moins professionnels si on peut parler en ces termes, et aussi, moins résistants aux égratignures et au temps. Avec le temps les peintures se désèchent, craquent et se soulèvent. La couche d’apprêt aide beaucoup à préserver la peinture. Avant de peindre un modèle qui a des imperfections, pour éviter d’avoir à recommencer des étapes fastidieuses (décapage et ainsi de suite) il serait bon de lire ce qu’il y a d’écrit ci-bas. Le modélisme est un passe-temps, un hobby où on apprend la patience et le dépassement de soi. Il est bon de lire les textes ci-bas. Il sont placés chronologiquement, étape après étape. Des choses à savoir pour le débutant, pour améliorer la qualité de son travail.

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Le mastic de carrosserie / les pâtes plastiques / La résine de polyester / l’époxy

Avant de penser à faire la peinture sur une carrosserie, une carlingue ou une pièce quelconque il faut scruter l’objet minutieusement sous tous les angles, aux reflets de la lumière et aussi au toucher pour pour en déceler les imperfections. Si on a une surface très rugueuse et accidentée, des creux à remplir, de petits trous à boucher sur un modèle, ou une pièce qu’on fabrique, par exemple, une enclume, ou encore une figurine qu’on crée, il est bon d’utiliser l’un de ces quatre matériaux.

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Comme personnellement, j’aime utiliser et essayer un peu de tout. J’ai maintes fois utilisé ces 4 matériaux et je les utilise toujours pour la réparation ou la création de différents items. Chacun de ces matériaux demande de l’expérimentation, a ses avantages et ses désavantages, ses particularités qui lui sont propres.

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La résine de fibre de verre, par exemple, est très liquide, remplit bien les cavités mais il ne faut pas qu’il y ait un petit trou de l’autre côté car le liquide va tranquillement s’y écouler souvent avant même qu’il ait commencé à durcir. C’est un matériaux qui sent très fort et qui demande un endroit bien aéré. Dépendant du nombre de gouttes de catalyseur qu’on met dans le mélange, il peut durcir dans 2 minutes à 20 minutes en général. Il faut mélanger pendant une bonne minute car si le liquide n’est pas suffisamment mélangé la résine restera gélatineuse et sera inutilisable. Parfois le durcissement, pour une raison ou une autre peut se faire attendre pendant des jours à cause qu’un élément mystérieux a annulé ou diminué drastiquement la capacité du catalyseur, surtout en temps trop froid ou humide. La résine de polyester a la capacité de pouvoir reproduire de fins détails lorsque versée dans un moule mais attention aux bulles d’air. Elles sont parfois le resultat d’une réaction chimique quelconque lorsque très minuscules. Les grosses bules sont souvent des poches d’air restées emprisonnées dans une cavité du moule. La résine de polyester (fibre de verre) est probablement le matériau le moins dispendieux si on compare le facteur quantité/prix, suivie du mastic carrosserie (mastic de fond). Elle sent très fort et je la déconseille en présence d’enfants en bas-âge, aux personnes souffrant de maladies respiratoires, de fibromyalgie etc.

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La résine d’époxy, composée de 2 tubes à mélanger à proportions égales, ou d’une seringue double mais qui demande aussi d’être mélangée comme il faut. Elle a une odeur moins forte que le fibre de verre, moins liquide mais peut aussi passer au travers d’un petit trou, donc le truc est de coller un ruban à masquer à l’autre extrémité si on ne veut pas perdre ce qu’on y a mis. Durcie en 5 à 15 minutes. La résine d’époxy est un matériau très dispendieux si on compare le facteur quantité/prix.

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Il y a aussi différentes pâtes plastiques au polymères ou à l’époxy pour les modélistes mais elles sont très dispendieuses à comparer à une pinte ou un gallon de mastic à carrosserie. Il y en a différentes marques sur le marché. Ce qui est très fâcheux c’est que ce matériau colle plus sur la peau que sur toute autre chose et cette pâte ne veut pas décoller des doigts. Elle se travaille mieux lorsqu’on la lisse avec une petite spatule ou un couteau genre Ex-Acto et de l’eau et qu’on se mouille les doigts souvent avant d’y toucher. Cette pâte a la faculté de coller même sur les surfaces mouillées, ou alors il faut attendre qu’elle durcisse un peu et devienne moins collante. Elle demande plus de temps pour apprendre à maîtriser une technique appropriée. Elle a, en général, une odeur très supportable. Cette pâte est relativement ferme et n’a pas tendance à s’affaiser mais comme elle est très dispendieuse on ne l’utilise pas pour fabriquer de grosses pièces.

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Il y a deux sortes de mastics pour carrosseries : Le mastic de fond appelé Mastic à Carrosserie. Ce mastic est plus dur lorsque durci et requiert un catalyseur ou durcisseur. Le mastic à carrosserie a le désavantage de sentir très fort et nécessite un endroit très aéré, déconseillé en présence d’enfants en bas-âge, aux personnes souffrant de maladies respiratoires, de fibromyalgie etc. Si on en met trop épais sur une surface verticale, il s’affaise. Certains carrossiers professionnels utilisent successivement différentes marques de mastic de carrosserie (différentes marques égale différentes couleurs) en alternance entre les différentes couches de râpage et sablage avant les couches d’apprêt sur les vrais voitures. En faisant ainsi les sablages et râpages enlèvent la nouvelle couche et là ou les râpes ou papiers sablés n’atteignent pas les creux la nouvelle couleur reste mettant en évidence les endroits où on doit remettre du mastic, et bien sûr il faut utiliser une couleur différente (si on veut bien utiliser cette technique). C’est la façon la plus rapide et simple de voir tout de suite où on doit ajouter du mastic. Chaque carrossier a ses petits trucs et ses habitudes.

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En deuxième lieu, beaucoup plus utilisé par le modéliste sur les carrosseries ou carlingues, il y a le mastic de finition qui est en crème ou en pâte. Celui-ci n’est au fond qu’un apprêt très épaissi et rendu en crème. Il n’a pas de durcisseur mais sèche relativement vite, se ponce beaucoup plus facilement.

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L’apprêt

Sauf exception il n’est en général pas conseillé de peindre un modèle directement sur son plastique. Comme pour le métal, il est beaucoup mieux d’installer une sous-couche, une couche d’apprêt sur le modèle. L’apprêt se fixe solidement sur le modèle. Il est fait spécialement pour s’encrer fermement sur le modèle. Il est conçu pour que la peinture s’y agrippe, en quelque sorte qu’elle se soude chimiquement sur l’apprêt, qui lui, est soudé au plastique ou au métal. Il est étonnant de voir à quel point l’apprêt rend la peinture résistante aux égratignures, à l’éclatement et au soulèvement. Il est à noter qu’il y a quelques différentes teintes d’apprêts : blanc, noir, gris, rouge-brun. Dépendant de l’opacité et la teinte de la peinture qu’on va y appliquer par dessus, il est préférable d’utiliser parfois une teinte d’apprêt plutôt qu’une autre.

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Dans certains autres cas on peut aussi utiliser différentes teintes d’apprêts entre les sablages, principalement lorsqu’il y a beaucoup de défauts sur une surface à réparer. Les différentes couleurs d’apprêts révèlent où il demeure des imperfections sous forme de creux encore à réparer, laissant des trous de la couleur de la couche actuelle, alors qu’en général le sablage enlève le gros de cette couche, et de cette couleur lors des sablages, rendant ces manques très évidents à cause de leur couleur contrastantes. C’est une technique utilisée aussi par certains carrossiers professionnels,

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La peinture noire lustrée.

Elle est parfois utilisée par des carrossiers sur des voitures très dispendieuses pour révéler les défauts sur une carrosserie. Avec le noir lustré tous les défauts ressortent tout de suite sur une carrosserie, le moindre petit creux, la moindre petite bosse ressortie ou toute autre imperfection. Le noir allié au lustre c’est la couleur et le fini par excellence pour révéler les moindres imperfections et ça, les carrossiers le savent très bien. Donc parfois je peints mes pièces en noir lustré juste pour en faire ressortir les défauts. Défauts jusque là invisibles. Alors je sable le tout, corrige les endroits et recommence le processus de couches d’apprêt et peinture.

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Il existe des multitudes de compagnies qui font des peintures en petits pots ou peintures en aérosol.

Parmi les différents types de peintures on y retrouve de l’Émail, Émail-Acrylique, Laque, Vernis, Emeron, des peintures à base d’Époxy, à base d’eau et ainsi de suite. Chaque type de peinture à sa particularité et ses petits caprices et on peut retrouver différents types de finis, du mat, au satiné, au perlé, au semi, lustre, au lustré et au super-lustré, dépendant des finis offerts par les différentes compagnies. Si un modéliste ne trouve pas son modèle suffisamment lustré il peut aussi appliquer une couche de peinture transparente lustrée (clear) sur son modèle. Toutefois les différents types de peintures ne sont pas tous compatibles de telle sorte qu’une réaction pétro-chimique peut se produire et faire se soulever la couche d’en dessous, former des bulles d’air et le modèle aura besoin d’être décapé et la peinture recommencée..

On peut aussi choisir une cire et même que plusieurs modélistes utilisent de la cire à plancher de marque Future pour faire briller d’avantage leurs modèles. Il est important de noter que la plupart du temps l’appellation « cire » n’est plus vraie car il y a longtemps que beaucoup de produits appelés encore « cires » de nos jours sont en réalité des enduits liquides plastiques qui ne sont plus des cires. Souvent, donc, seul le nom est resté. Les vraies cires que nous utilisions autrefois jaunissaient à la longue. Elles ne seraient pas conseillées pour appliquer sur un modèle.

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Les Vernis à Ongles

Certains modélistes utilisent aussi des vernis à ongles pour peindre leurs modèles car les compagnies qui les fabriquent, sortent des couleurs et des teintes extraordinaires, des finis réguliers ou métalliques. La plupart des modélistes qui utilisent des vernis à ongles, les appliquent à l’aérographe (airbrush), mais ont souvent besoin d’être dilués avant application pour ne pas bloquer l’aérographe. Toutefois un conseil important si vous pensez utiliser du vernis à ongle. Un ami avait acheté une bouteille de vernis à ongle et lorsqu’il a peint sa voiture il s’est rendu compte qu’il n’avait pas assez de vernis pour finir le travail. Le problème c’est que les compagnies de vernis à ongles changent fréquemment leurs productions de vernis pour d’autres teintes et cessent tout à coup, sans avertissement la production de teintes qu’on trouve sur le moment en magasin. Donc cet ami ne trouvait plus la teinte dont il avait besoin. Il a dû passer chez plusieurs commerçants avant de réussir à trouver une ou deux bouteilles restantes de cette teinte particulière. Il est donc à prévoir d’acheter suffisamment de bouteilles de vernis à ongles pour tout couvrir le tout et même de penser que parfois on échappe la carrosserie et on doit décaper et recommencer le vernis (donc prévoir aussi une quantité de vernis à cet effet) comme c’est aussi arrivé à ce même ami qui est très expérimenté en peintures de types aérographes.

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Il y a des modélistes qui créent des peintures en dégradés, peintures de plusieurs couches qui donnent des effets de profondeurs, de glaçage, de superpositions de teintes de peintures semi-transparentes, d’autres qui créent des graphiques laborieux et détaillés pleins de petits détails, entièrement faits de peintures, sans décalques. Il y a des modélistes dont la plus grande spécialité est la peinture, d’une façon très élaborée, en une multitude d’étapes successives. La peinture est un peu comme un monde à part dans le modélisme. Une peinture, peut faire toute la différence sur un modèle. Elle peut ruiner ou grandement rehausser tout le travail fait sur un modèle, un objet ou une figurine.

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