Le type de décalques utilisé pour l’application des modèles réduits est un type de décalques très particulier qu’on appelle en anglais “waterslide”. Cela consiste en une feuille de papier épaisse sur laquelle on colle une très fine pellicule transparente, une feuille de plastique translucide extrèmement fine d’à peine quelques millièmes de pouces  sur laquelle on imprime des graphiques. Certaines compagnies ont même des machines qui découpent les contours des graphiques avant de les appliquer sur la feuille de papier, pour les autres cas, on doit découper la feuille autour des graphiques car ils sont tous reliés sur la même pellicule sans découpe. Lorsqu’on installe un décalque sur un véhicule miniature, si la peinture du véhicule est lustrée, en général on ne verra pas la différence entre le lustre de la peinture du véhicule et le lustre de la pellicule où est imprimé le décalque. Si par contre on veut installer un décalque sur un véhicule qui a une peinture matte, le lustre du décalque et ses contours seront visibles sur le modèle et donneront un effet plutôt disparate entre le graphique et le fini du véhicule. Des solutions pour palier à ce problème seraient de découper le graphique avec la pointe d’un couteau style X-Acto, mais en utilisant une lame neuve, très tranchante et de découper le contour du décalque très précisément sur les contours du graphique avant de le mettre dans l’eau et de l’appliquer. Une autre solution serait de sabler le décalque avec un papier sablé très fin pour en retirer le lustre mai ces deux techinques demandent de l’habileté et doivent être faites avec tact. Quant à la technique d’application des décalques, elle est expliquée en détails dans la section CONSEILS GÉNÉRAUX POUR MONTER UN KIT

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Depuis des mois j’ai crée des graphiques pour modèles réduits et dioramas. j’ai un logiciel spécialisé pour la création de décalques et graphiques de première qualité qui ne fait pas de décalques aux contours aux dents de scie, mais des courbes tranchées comme au couteau. Toutefois il me reste à mettre sur pied une imprimante adéquate, permettant d’imprimer des décalques de qualité. J’ai aussi reproduit les graphiques de la Camaro X-2, pilotée par Georges Loiselle, de 1970 à 1972. Les graphiques ont été imités de photos que j’ai prises moi-même ces années-là. J’ai aussi une collection de photos de Stock Cars Late Model Sportsman et quelques Sportsman Limité que j’ai prises ces années-là à Riverside Speedway et au Circuit Deux-Montagnes et je compte les mettre sur ce site bientôt car je compte ouvrir une section de photos de Stock Cars anciens.

Les décalques ci haut ne sont pas les miens et n’apparaissent sur cette page que pour montrer aux gens qui ne connaissent pas le domaine, à quoi ressemble une feuille de décalques à l’eau (waterslide).  En général, les feuilles de décalques viennent avec les kits mais il y a, depuis déjà nombre d’années, un marché complémentaire (aftermarket items) qui s’est développé également dans le domaine du décalque pour modèle réduits, ce qui permet des projets qui sortent de l’ordinaire type de construction de modèles appelé ” Out of the box”, c’est à dire la construction d’un modèle strictement  comme il est dans sa boîte d’origine, sans modification majeure quant à l’ajout de détails. Cette classe d’exposition doit, notamment, respecter la couleur, et décalcomanie , les pneus et roues et toute l’apparence fournie sur le graphique apparaissant sur la boîte du modèle. Il y a des gens qui aiment ce type de construction et qui n’aiment pas se casser la tête.  D’autres,  qui ont un esprit plus créateur et qui préfèrent le découpage et  le remplacement de pièces, les modifications de toutes sortes ainsi que des graphiques et des peintures différentes que ce qu’on voit sur les boîtes de kits.
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Voici ci-haut, des graphiques que j’ai créés de toutes pièces pour une feuille de décalques que je compte installer sur une de mes voitures ce course un de ces jours. Je suis un grand nostalgique et dans mon adolescence j’avais fabriqué une voiture de course Stock Car avec une Mercury Cougar 1969 qu ‘un ami m’avait apportée. La voiture était amochée et il lui manquait presque tout un côté. J’avais fabriqué ce côté avec un ancien tube de dentifrice que j’avais débosselé en le martelant sur la partie arrière d’un étau, jusqu’à ce que la tôle mince devienne pratiquement lisse. Je l’avais découpé et adapté à la voiture en lui donnant la forme voulue et le résultat était surprenant côté réalisme. De légers bosselages donnaient vraiment un look réel à la voiture de course. On avait vraiment l’impression que la voiture s’était frottée à quelques autres dans une compétition serrée. Son côté en tôle était plus beau que son côté en plastique peint qui avait l’air trop neuf, trop impeccable. Elle était rouge avec un peu d’orange et portait le numéro 65. Les chiffres provenaient de la série Modified Stockers de AMT, ainsi que les commanditaires “Jon’s Auto Parts”. À l’époque les décalques étaient rares et on devait se contenter de ce qu’on trouvait ou se risquer à essayer de peindre des graphiques à la mains, ce qui ne donnait pas souvent (ou jamais) des résultats super. On ne peut pas avoir tous les talents, hélas. Cette voiture de course que j’avais fabriquée est disparue depuis fort longtemps mais j’en ai toujours gardé le souvenir et il y a quelques mois j’ai décidé de m’offrir la fantaisie de créer des graphiques de toutes pièces pour refaire une voiture semblable à celle que j’avais. Semblable mais non identique car j’ai voulu improviser, créer quelque chose qui est à la fois semblable et différent mais je voulais un commanditaire vraiment d’ici, je veux dire qui a définitivement une touche du Québec, de Montréal et francophone. J’avais souvent entendu ou vu des publicités (probablement dans les Pages Jaunes) sur un garage de Montréal qui s’appelait “Garage Orléans”, tout probablement quelque part sur la rue Orléans à Montréal. Je ne sais même pas si ce garage existe encore mais je ne l’ai pas trouvé sur Internet, donc il doit avoir disparu. Je ne sais pas s’il avait un logo, ni même de quoi avait l’air le lettrage de son enseigne mais j’ai choisi une sorte de lettrage et des couleurs et voilà! J’ai créé le lettrage en forme arrondie pour placer au-dessus des roues arrières comme on a vu si souvent sur des voitures de course de ce genre. J’ai aussi eu l’idée d’une bande sportive et de graphiques sur le capot montrant le cubage du moteur, chose très en vogue à l’époque, et surtout les moteurs Ford et Chevrolet de 302 Pouces Cubes qui pullulaient sur les pistes de courses dans la classe Late Model Sportsman au début des années 70. La couleur de fond rouge représente la couleur de la voiture pour donner vraiment l’idée du résultat final sur la voiture. Je n’ai qu’à enlever le rouge de fond avant d’imprimer. Très facile car toutes mes couleurs sont superposées ou adjacentes et tout peut s’enlever séparément. J’ai créé des tas de décalques, de logos, de dessins, de chiffres, de commanditaires (“sponsors” pour les snobs) mais pour le moment je ne veux pas tout mettre sur mon site.
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Je suis un fanatique de logos d’anciennes compagnies pétrolières (pas de pétrolières, non pas du tout). Ce sont des souvenirs d’enfance et d’adolescence et comme je suis un grand nostalgique…
J’ai une photo d’une voiture de course Stock Car qui avait ce logo, la lettre C pour Champlain, l’ancienne pétrolière québécoise. La voiture a été photographiée de biais (par moi à l’époque), en 1970 ou 1971. C’était la Chevrolet Impala 1962 de couleur jaune appartenant à Lauréat Plourde qui portait le numéro 9 et courait dans la cathégorie Limité. Les vraies couleurs ne sont pas évidentes sur le logo ”C” parce qu’il est aussi très petit sur une photo d’environ 3 pouces par 3 pouces. À date je n’ai pas retrouvé de photo couleur de bonne qualité de ce logo mais un ami connait une personne qui a conservé la veille enseigne du garage de son père, dans son patelin de petite municipalité à la campagne. Il doit me faire parvenir une (ou plus) photo(s) prochainement. Néanmoins, voici ma planche de travail (en résumé car j’ai fabriqué beaucoup de pièces, de guides et autres pour arriver à concevoir les pièces compliquées qui le composent.
À date j’ai refait plusieurs logos de pétrolières disparues ou des logos d’autrefois (anciens logos qui ont été remplacés par des plus récents) de sociétés pétrolières encore existantes, que nous avons encore ou avons eu ici au Québec. Les pétrolières d’ailleurs, que je n’ai pas vu ici au Québec, je ne m’en suis pas soucié. J’ai recréé aussi des logos anciens de compagnies de pièces d’automobiles et autres items anciens en art graphique. C’est une autre de mes passions.
Comme vous voyez, c’est du travail propre. La grille bleue, s’enlève d’un seul clic. C’est une option, un outil de travail qui est utile quand on construit des formes géométriques, quand on veut calculer des dimensions, positionner des lignes à 45° etc.
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