Projets de 1965 & 1964 Chevelle Stock Cars à l’échelle 1/25 en construction

Voici 2 Projets de 1965 Chevelle Stock Car transformées en modèles de l’année 1964

 

Premier Projet

Il y a des années, j’avais acheté dans un exposition, une boîte contenant une Chevelle 1965,  Z16 à l’échelle 1/25, fabriquée par Revell. Elle avait été découpée pour je ne savais trop quelle raison. Il lui manquait de chaque côté, une partie de ce que nous appelons dans le métier des carrosseries et de commis aux pièces d’automobiles, un ”quarter panel”. Les parties manquantes se situaient de chaque côté,  juste derrière les portières  jusqu’aux ouvertures de roues arrières. Le toit avait été sectionné à l’avant sur le haut des poteaux du pare-brise. Un petit morceau de la descente du toit avait été découpé de chaque côté, où se terminent les vitres de côtés arrière, dans la pente du toit.

Il y avait aussi dans la même boîte, deux Chevelle 1965, familiales à 4 portières à la même échelle,  mais celles-ci étant produites par le fabricant AMT. Tout comme la Chevelle Z16, elles avaient été toutes découpées de façon étrange. Avec mon ami Yvon, nous étions à examiner ce méli-mélo de pièces. Nous essayions de comprendre ce qui avait probablement été une tentative de projet. Je crois qu’Yvon a finalement résolu le mystère. C’était un essai de fabriquer une Chevelle 1965 régulière, non familiale à 4 portières (berline) avec la Z16 et la familiale. Dans la boîte se trouvaient des panneaux de côté de la familiale avec les 4 portières et on avait découpé les quarter panels de la familiale ainsi que le toit. Il restait  deux côtés avec les portes avants et arrières et les ailes avants pour chaque côté des voitures. Les deux Chevelle 1965, bien qu’étant à la même échelle, avaient (et ont toujours) des configurations de carrosseries légèrement différentes et les adapter ensemble aurait demandé beaucoup de travail. Je ne peux que supposer qu’il y a eu 2 essais et que le modéliste a dû perdre intérêt en se rendant compte de tous les problèmes d’essayer d’adapter des pièces découpées d’un kit à un autre, ce qui aurait demandé des modifications et fabrications de pièces de carrosserie.  Le projet avait donc été abandonné et l’amas de pièces s’était retrouvé dans la même boîte, à vendre pour un prix dérisoire. Je connaissais celui qui m’avait vendu ce lot. Lui et son fils étaient maquettistes. Je les avait connus dans une exposition quelques années auparavant. Nous étions voisins de tables à cette époque et nous avions chacun certains de nos kits usagés à vendre ou échanger.

Le défi qui m’intéressait, c’était de reconstruire la Chevelle Z-16 de Revell en version stock car Late Model Sportsman, mais ce qui m’intéressait plus encore, c’était  en transformant la Z16 qui est un modèle de l’année 1965, en un modèle de 1964, soit l’année précédente. Revell n’ayant jamais fabriqué de Chevelle de cette année-là mais seulement la Chevelle 1965.

J’ai dû oublier de prendre des photos avant d’avoir commencé à fabriquer les sections de carrosserie manquantes. Les pièces découpées qui n’étaient pas dans la boîte étaient celles que j’ai marquées de X sur la photo ci-bas. Il me fallait donc fabriquer ces parties de carrosserie, qui me permettraient de réassembler cette voiture. Qu’avais-je à perdre? C’était juste un autre défi fou comme tant d’autres. J’aurais eu le choix de la découper en pièces séparées (ailes, portières, quarter panels, couvercle de coffre arrière et toit). Ça aurait servi pour un diorama de garage pour faire des pièces de rechange, accrochées sur un mur ou étant étalées ici et là dans le mini atelier, ce qui n’était d’aucun défi pour moi comme construction, d’autant plus que des pièces, je peux en faire des moules et m’en faire des copies autant que j’en voudrais.

Ma folie habituelle a opté pour le défi de la reconstruire et bien sûr il faudrait réaligner toutes les pièces ensemble et que la voiture soit droite, comme on dit dans le domaine ici au Québec, ”Drette comme une barre”. Il faut dire que je passe beaucoup de temps à me fabriquer des outils pour tous genres de travaux, Notamment, des gabarits, des guides et un tas d’autres outils dépendant des besoins du moment, y compris, bien entendu, quand je fabrique des choses miniatures. Depuis quelques décennies, quand j’étais même adolescent, je fabriquais des gabarits et avec le temps j’en fabriquais de plus en plus sophistiqués. Je ne compte pas le temps que ça me prend pour le faire, ça prend le temps que ça prend, c’est tout. Il y a de ces gens qui veulent terminer un projet le plus vite possible, quitte à sauter des étapes. Pour moi, c’est l’optique de pousser ma patience le plus loin que je peux… et si je n’en ai plus, tout simplement, je laisse de côté. Si un jour je veux le continuer, tant mieux, sinon tant pis. Je reprend des projets parfois qui ont dormi dans des boîtes pendant des années. Je préfère un projet laissé en plan que si j’avais sauté des étapes, l’aurait supposément terminé et ne serait pas satisfait du résultat final. Si je pousse pour apprendre une nouvelle technique et me dépasser et puis que j’y ai passé toute mon énergie et ma patience et si j’ai appris ce que je voulais apprendre et que le reste me semble banal et répétitif, tant pis, je passe à quelque chose qui me motive plus. Un nouveau défi, et comme on dit ”Tout nouveau, tout beau”.

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S.V.P, cliquez sur les photos pour en voir les agrandissements

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Pour reformer les pièces de panneaux manquants j’avais découpé des pièces de styrènes mince et je les avais collées du côté intérieur de la carrosserie, puis j’ai fabriqué une pâte plastique avec du styrène que j’ai fondu dans du diluant à laque. J’ai appliqué cette pâte sur les panneaux minces ce qui a rempli l’épaisseur manquante. J’ai laissé durcir pendant quelques jours. J’ai collé le devant du toit sur ses 2 poteaux.

Après que le styrène en pâte soit durci, j’ai meulé et sablé les endroits des 2 côtés, puis c’est le truc habituel du mastic de finition et sablages. Au lieu de ce mélange de styrène fondu, j’aurais pu utiliser de la résine de polyester, du mastic de fond pour carrosserie automobile, de l’époxy ou encore de la pâte de polymère pour figurines, cependant cette dernière coute très cher pour très peu de quantité alors je ne m’en sers que dans des contextes très spéciaux où je crois que c’est la meilleure solution. J’ai toujours aimé expérimenter tous genres de matériaux et le plus souvent possible des matériaux que je recycle.

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Ce ”junker” je voulais lui donner une chance de le faire revivre et en faire quelque chose de plus décent que ce avec quoi je suis parti. J’avais une idée spéciale en tête. Les kits que l’on appelle ”junk” sont souvent intéressants pour en monter des stock cars de petites pistes ovales (short trackers). Ces voitures sont souvent plus ou moins abîmées, certaines sont en fin de vie, plutôt prêtes à être envoyées dans les cimetières d’autos, surtout en fin de saison et  encore plus après quelques saisons. Je pourrais lui laisser des imperfections, et même en rajouter au besoin. On peut voir sur les premières photos que j’avais déjà commencé à découper les ouvertures de roues du côté chauffeur pour les pneus béants des LMS mais le côté passager était encore à sa version de rue.

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En plus, moi qui aime les défis et qui adore fabriquer des modèles qui sortent de l’ordinaire, mon idée de transformer cette Chevelle 1965 en un modèle

de l’année précédente, soit 1964. Ce modèle serait donc un mariage de 2 kits de compagnies différentes, Revell et AMT, donc, il me faudrait adapter des pièces ensemble, choisir où couper, où parfois allonger ou raccourcir, ou encore élargir certaines pièces comme par exemple, un capot de Chevelle 1964 de AMT, Sa longueur et sa largeur sont différentes de celui du Z16. Alors il faut l’adapter, ou lui ou la largeur des 2 ailes. et pour la longueur c’est encore une autre chose à régler.

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Quelques années avant d’acheter ce kit mystérieusement charcuté, j’avais acheté une Chevelle 1964 familiale à 4 portières produite par AMT. Elle était dans sa boîte d’origine. Un modèle très rare et qui n’a jamais été réédité. J’avais une idée en tête, c’était de mouler la moitié avant de la voiture et justement, de transformer une Chevelle 1965 faite par le même fabricant, en une de l’année précédente et d’en faire un Stock Car de la catégorie Late Model Sportsman. Je me suis servi de 2 lames de scie à fer (une de chaque côté) comme guides pour réaligner la carrosserie. Les lames étant retenues par du ruban gommé. Aussi, à l’arrière de la voiture, j’ai utilisé 2 couvercles de contenants de pilules pour soutenir l’extrémité de la voiture à une distance égale au sol. C’était bien sûr, en attendant que la colle durcisse.

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Je reviens encore quelques années en arrière, du temps où j’avais fabriqué le moule (que j’ai encore quelque part). Un moule ou plutôt un petit caisson compliqué fait de plusieurs pièces (je parle du boîtier démontable et découpé avec même des angles pour les côtés de toit pour sauver du matériel à mouler au maximum). Après avoir moulé le devant de la voiture, ce qui incluait une partie du toit et la partie avant des portières, j’ai revendu le kit. Je l’ai regretté par la suite mais c’était fait. Néanmoins, j’avais mon moule qui n’était pas parfait mais je pouvais corriger les manques. C’était ma première expérience à mouler une moitié de kit. L’arrière de la Chevelle ’65 et celle de 1964 sont identiques à l’exception des feux arrières mais comme sur les stock cars on y installe des plaques de tôle et même que parfois on y ajoute une finition lisse au mastic de carrosserie (sur les vraies voitures de compétition), rien ne peut y paraître. Mon truc à moi, c’est de monter des stock cars et non des voitures de rues.

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Ça commence à ressembler beaucoup plus à une voiture qu’une carrosserie découpée et incomplète.

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Ce défi était un peu différent et légèrement plus compliqué car la Chevelle ’65 faite par Revell est similaire mais n’a pas exactement les mêmes configurations de carrosserie que celle de AMT. Donc ce serait un peu plus difficile de faire un mixte des deux carrosseries. Je me demande lequel des 2 modèles réduits faits par ces 2 différentes compagnies, qui sont à la même échelle, laquelle serait le modèles le plus fidèle de la voiture originale. À les regarder séparément, ils ont l’air tous deux fidèles à la voiture d’origine (toutes proportions gardées). Pour le savoir, ce serait un long processus de mesurer la vraie voiture dans toutes ses configurations, ses courbes, ses angles et faire les tous les calculs. De nos jour nous sommes aux scanners et aux imprimantes 3D, ce qui devrait minimiser les risques d’erreurs. J’imagine qu’autrefois ça devait être un travail colossal de recréer un modèle à l’échelle avec des verniers, micromètres et autres instruments de précision utilisés par les machinistes.

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On peut apercevoir les lames de scies à fer retenues par des rubans gommés de chaque côté de la carrosserie. Ça m’a permis d’aligner les 2 parties de l’auto correctement. Les fausses-ailes sous le capot, seront éventuellement découpées et enlevées. Les Late Model Sportsman n’en possédaient pas.

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J’avais, par la suite, acheté une Chevelle 2 portes ”hardtop” de 1964, faite par AMT. J’avais découpé le capot car à l’origine il n’ouvrait pas. J’ai donc emprunté ce capot pour m’en servir et déterminer où couper l’aile avant de la Chevelle de Revell et où couper les copies en fibre de verre provenant de mon moule de la Chevelle 1964.

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L’endroit idéal où joindre les 2 parties d’ailes était juste au milieu de l’ouverture de roue avant… ou près du milieu et comme cette ouverture doit être passablement agrandie pour les énormes pneus des Late Model Sportsman, je n’aurais pas à faire beaucoup de finition car la découpe allait emporter une bonne partie de ces pièces. Il fallait quand même aligner le bout d’aile avant correctement de chaque côté pour que les lignes soient fluides et s’emboîtent bien avec le capot de la Chevelle 1964, qui est différent de celui de 1965. J’avais aussi acheté un jour, une autre Chevelle 1964, 2 portes hardtop mais celle-ci était en résine de polyester. En plus, ce modèle était une version stock car. J’avais découpé la grille du pare-choc, alors j’ai aussi cette option-là si je ne veux que le pare-choc et si je veux me fabriquer une grille en moustiquaire très fin pour remplacer celle d’origine comme certains le faisaient sur leur voiture de compétition. Ce sont des options qui s’offrent à moi.

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Les fausses-ailes avants devront être découpées et enlevées, car les Late Model Sportsman n’en possèdent pas. Sur ces voitures de course, on enlevait aussi les fausses ailes arrières, et même les fonds de coffres arrières. Des tiges métalliques empêchent les ailes de battre au vent.

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Sur la photo ci-haut, j’avais en bonne partie agrandi les ouvertures de roues du côté passager. Il restait de la finition à faire sur le contour de roue arrière. J’avais coupé le devant de l’aile de la Chevelle 1965 de Revell et lui avait installé à la place, celui de la Chevelle 1964 de AMT provenant de mon moule. Les devants d’ailes, les grilles, capots, pare-chocs sont différents pour chacune de ses deux années de production, alors il faut changer tout ça. Cette pratique était courante chez les constructeurs de vraies Chevelles de ces années-là, surtout quand on a déclaré les Chevelle 1964 trop vieilles pour compétitionner dans une nouvelle saison, alors plusieurs propriétaires de voitures ne faisaient justement que découper des pointes d’ailes pour en ajouter le modèle de l’année d’après qui était encore éligible pour une dernière saison de courses. Ces règlements étaient décrétés par les différentes associations sanctionnant les courses de stock cars. Par exemple, on a changé beaucoup les pointes d’ailes arrières (quarter panels) et avants des Chevrolet entre les Chevrolet 1955, 1956 et 1957. Cette pratique s’est faite sur plein de modèles de voitures des différents fabricants.

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J’aime mieux le châssis de la Chevelle Z16 de Revell car il est bien mieux détaillé que celui des Chevelle de AMT qui est plutôt rudimentaire. Je lui ai découpé son plancher moulé à même le châssis. Je dois remplir le châssis par le haut car il est creux, pour qu’il ressemble à celui d’origine de la vraie voiture. Donc un tuble rectangulaire au lieu d’un profilé en U. Il me faudra trouver un autre fond de cette Chevelle Z 16 de Revell, et au lieu de découper le plancher, cette fois, ci, je devrai découper soigneusement le châssis (ou l’amincir progressivement jusqu’à le faire disparaître) et le laisser en un morceau Ainsi j’aurai un plancher séparé du Châssis… car c’est ce que je veux.

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Des mois après avoir écrit cette page j’ajoute ce paragraphe, j’ai fait un ménage dans mes kits et modèles déjà assemblés. La plupart sont dans des boîtes de documents toutes empilées. Au cours des années j’avais acheté tellement de modèles neufs et usagés que j’avais oublié plusieurs d’entre eux. J’ai découvert que j’ai une Chevelle Super Sport originale 1965, 2 portes hardtop, le modèle non AFB gasser et non Modified Stocker, très rare, modèle monté, très décent. Je l’avais complètement oublié celle-là, plus un kit neuf de la Chevelle familiale à 4 portières encore non monté, dans sa boîte. Autre surprise, j’ai une autre Chevelle ’65, Z16 de Revell, complète, alors j’aurai un nouveau plancher dont je vais découper le châssis. Pas besoin d’en chercher un mais j’avais pensé que j’ai quelques modèles de Chevelles 1967 de Revell qui possèdent le même plancher et châssis moulés… au besoin.

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Il me restera à installer les suspensions de type screw jacks et pièces de direction, pour le reste, on verra par la suite. J’ai noté sur une des dernières photos, que le ”vent post” du côté conducteur a été enlevé mais il restait de la finition à faire. L’autre n’avait pas été coupé encore. Les Late Model Sportsman n’avaient pas de vent post, ce petit bâtonnet qui sépare la petite vitre triangulaire sur le devant de la principale vitre de la portière. On enlevait le maximum de poids possible des voitures, y compris toutes les vitres sauf le pare-brise. Tout ce qui n’était pas nécessaire était supprimé. Les pneus et jantes installés sur la voiture pour les dernières photos ne sont que pour l’effet photographique. Ce ne sont pas ceux que j’installerais, la dimension de pneus, oui, les jantes non, car j’installerais les jantes du début des années 70, avec au centre les moyeux de camionnettes ¾ de tonne, comme ça se faisait en ces années-là. Les dernières photos nous donnent quand même un aperçu de ce que le projet aurait l’air une fois terminé. C’est déjà beaucoup mieux que ce qu’on découvre sur les premières photos quand le modèle est en pièces et incomplet. Côté carrosserie. Jusque là, c’était un bel effort d’accompli.

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2e Projet :

 

Ce deuxième projet est très similaire au premier mais au lieu d’utiliser une carrosserie découpée dont il manque des pièces, j’avais acheté un modèle usagé, décemment monté et je me servirait de celui-là pour cet autre projet semblable. L’exception serait que je découperait le devant de la Chevelle de Revell, entre la portière et l’aile mais en gardant le grillage au bas du pare-brise car la Chevelle de Revell ne possède pas de grillage avec les essuie-glaces moulés comme celle de AMT. Comme les stock cars ne possèdent pas d’essuie-glaces, c’est le choix qui s’impose. Il me faudra donc un devant quasi complet d’une Chevelle 1964, ou en tout cas, pour débuter, les 2 ailes avants complètes, sans la découpe des ouvertures de roues qui devront être agrandies. Je réutilise donc le capot jaune de ma Chevelle 1964 ”Craftman” de AMT en attendant d’en mouler un autre pour celle-ci. Pour le pare-choc avant et la grille, c’est encore le même amalgame de pièces utilisées sur le premier projet qui me sers en attendant d’en mouler d’autres copies. À noter encore une fois, que ce sont des projets sur lesquels j’ai travaillé il y a des années. Ils sont dans des boîtes quelque part ici dans mon petit local et je ne sais où de façon précise. J’ai seulement retrouvé les photos et j’ai décidé d’écrire le texte ces jours-ci. Ce sont 2 projets parmi tant d’autres qui sont restés quasi secrets et dont je ne sais même plus si j’en avais parlé à certains amis proches à l’époque. Le châssis utilisé pour les photos est le même car il me faudra en mouler un autre…

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J’avais donc sectionné le devant de la voiture en suivant le joint de la portière et les fentes originales qui séparent le dessus des ailes  des 3 côtés entre la plaque qui va en bas du pare-brise jusqu’au capot. J’ai découpé soigneusement en mettant la pointe de mon scalpel dans ces fines lignes creusées avec la pointe et le dos de la lame en passant à répétition et toujours en creusant plus profond jusqu’à ce que je passe au travers. Ceci étant fait, j’ai pu retirer le devant de la voiture.

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Étant donné que la voiture avait des fausses-ailes, le fabricant, Revell, n’a pas fait la continuité du mur de feu allant des fausses-ailes jusqu’aux portes. Presque tous les fabricants de modèles réduits utilisent cette façon de faire y compris pour les modèles en métal coulé. Les fausses-ailes étant enlevées, je me retrouvais avec un énorme trou de chaque côté. Il n’y avait qu’une partie du mur de feu au centre de la voiture et allant toucher aux fausses-ailes et puis s’arrêtant à cet endroit précis de chaque côté. Il a fallu couper à la jonction des deux pièces moulées ensemble, le reste était vide. Il aura été nécessaire d’en fabriquer des parties manquantes. Ce n’est pas la première fois que je fais cet exercice. J’ai une Chevrolet 1958 de AMT sur laquelle je travaille à l’occasion et pour celle-ci c’est la même chose mais j’ai utilisé une autre technique.

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Les ailes de la Chevelle 1964 ne s’adaptent pas parfaitement aux configurations de la Z16 de Revell. Il faudra du travail pour ajuster tout ça ensemble. Après avoir tenté cette expérience, je me dis que la manière la plus simple était celle choisie sur le projet du junker découpé, néanmoins j’aime bien l’idée d’un mur de feu complet sur celui-ci, ce qui me donne l’idée d’un diorama de garage ou d’un cimetière d’auto avec une Chevelle sans son devant ou avec une partie du devant manquante. Je crois que c’est l’idée de base que j’avais eu pour ce 2e projet… C’est loin en arrière dans le temps, tout ça.

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Une photo avec  2 autres ailes  de Chevelle 1964 du fabricant de kits à coller AMT, que j’ai moulées en résine de polyester, installées sur la Chevelle 1965 de Revell.

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Voici un aperçu des ailes sans fausses-ailes  et du mur de feu complété. C’est un bon début pour la construction d’un stock car LMS (Late Model Sportsman). Bien sûr, il va falloir agrandir les ouvertures de roues pour les pneus de compétition.

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Je me souviens que j’ai aussi un kit neuf de la ’65 Chevelle Modified Stocker, version originale de 1971. Cette version Modified Stocker a un grillage moulé sur l’arrière de la voiture, y compris sur la partie verticale du coffre, au-dessus du pare-choc. Je n’ai jamais aimé ce grillage moulé car il n’est pas réaliste étant donné qu’on ne voit pas au travers des mailles du grillage. Moi je voulais plutôt modifier la version d’origine de la Chevelle de rue en y mettant l’arrière sous sa forme lisse comme je l’ai vu sur nombres de vraies voitures de course à l’époque, en sablant les moulures de chrome sur le modèle réduit. Je me souviens que c’était mon projet à l’époque. Ça aurait peut-être pu être fait sur la Z-16 de Revell. Le projet est tombé dans l’oubli. Lorsque je retrouverai ces deux projets je verrai si j’avais commencé à sabler les moulures arrières de celle-là, mais sûrement pas celles de ma Chevelle 1964. Il faudrait aussi que je retrouve ma version stock car en résine car je ne me souviens plus de ce qu’elle avait l’air de l’arrière.

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Il y aura des ajustements à faire pour les ailes, le capot et le reste de la voiture. En bas, la grille et le pare-choc version stock car en résine que j’ai séparés. À noter que sur cette version, les fares et les clignotants ont été enlevés par le fabricant de ce kit stock car en résine.

En bas complètement, la grille et le pare-choc moulés ensemble provenant du kit AMT, Craftman 1964 Chevelle. Le capot moulé en jaune provient de ce même kit. C’est moi qui l’ai découpé pour le séparer du reste du devant de la voiture.

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