1/ 6 (échelle) Véronique Perrin – Haute Société, figurine ou poupée superbe

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Au moment où j’écris ces lignes, nous sommes encore au début du mois de Mars, de l’année 2019. Il y a environ 1 ½ an je découvrais le merveilleux site de photos, Pinterest. Je me suis ouvert une section personnelle sur le site et je ramassais des photos sur différents sujets qui m’intéressent. Je cherchais aussi des photos de figurines car c’est une passion depuis mon enfance. Voilà que d’une recherche à l’autre je me suis retrouvé à un moment donné dans des pages où j’ai trouvé de superbes visages de ce que des gens appellent des ”Poupése mode” et parfois des ”Poupées mannequins”, ce qui n’avait rien à voir avec les poupées pour petites filles en bas-âge. C’était tout simplement pour moi des ”figurines” car dans le domaine des modélistes, des maquettistes, les représentations d’êtres humains en miniatures sont appelées de ce nom et non de ”poupées”. Il faut dire que les poupées mode ou poupées mannequins sont en quelque sorte des dérivées des légendaires poupées Barbie, mais celles-l’a sont produites par un compétiteur qui s’appelle Integrity Toys, sous ses 3 ligne Fashion Royalty., Nu-Face et Poppy Parker. Ces figurines sont beaucoup plus réalistes côté visages, beaucoup plus élaborées, et plusieurs d’entre elles sont, à mes yeux, sublimement belles, alors elles m’ont ravi le cœur. J’ai franchement été étonné par leur beauté au point où j’en suis devenu assez fanatique. Il se trouve que ma meilleure amie Mimi et moi travaillons conjointement sur certains projets de figurines dont quelques unes de la vaste gamme Fashion Royalty. Je crois que dans ma section personnelle de ”figurines” chez Pinterest, j’ai amassé au-delà de 7,000 photos. À part celles que j’ai compilé dans mon ordinateur. Ces figurines-ci, de plus grande échelle, offrent de nouveaux défis dont leur faire de véritables coiffures, de véritables vêtements, de véritables bijoux, du nouveau maquillage et bien sûr mon côté maquettiste peut leur fabriquer des tas d’objets de la vie courante à cette même échelle. Je déplore cependant que le fabricant Integrity Toys ait copié une partie des points faibles des poupées Barbie en ce qui a trait à leurs jambes trop longues, leur cou trop long et leurs membres un peu squelettiques, néanmoins elles sont quand même beaucoup plus ravissantes et réalistes que les poupées Barbie.

 

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La photo ci-haut est celle de la figurine Véronique Perrin dans sa version appelée Haute Société, cependant les vêtements qu’elle porte ne sont pas ceux qu’elle portait originalement lorsqu’elle était vendue habillée par Fashion Royalty. Il était également possible de l’acheter nue, sans vêtements, accessoires et bijoux. Cet habillement provient de la figurine Tatyana Alexandrova, de la convention Fashion Fairytale, sous l’édition de 2017 appelée Fashionably Ruthless, également de la ligne Fashion Royalty. Comme référence, voir la photo ci-bas.

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Je vous présente donc ci-bas ma Véronique Perrin (édition Haute Société, produite en 2012 par Integrity Toys).

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Elle est pratiquement introuvable, très rare. Sur tout Internet et Ebay, il n’est pas rare qu’on ne peut en trouver une seule. Pendant des semaines je l’ai cherchée. Finalement sur ebay en Angleterre (pas sur le site américain) en est apparu une, usagée et en très bonne condition qui se vendait nue. J’ai fait une offre. La dame qui l’a mise en vente a hésité et finalement a accepté de me la vendre mais n’importe qui aurait pu l’acheter au prix fixé et me la ravir. Elle avait ajouté l’option de lui faire une offre sur sa page, alors c’est ce que j’ai fait.  Je voulais celle-là, point à la ligne. C’est que j’en avais vu une vêtue de façon similaire à celle que nous avons faite, avec des vêtements fabriqués par des designers sur le site de Studio 988 sur Flickr et je suis tombé en amour avec celle-ci (il faut toujours regarder où on marche et parfois, tomber, ça fait très mal).  Cette même figurine est exposée avec différents habillements sur ce site, ainsi que plusieurs autres modèles féminins, tous superbes.  Alors ma figurine est un peu un plagiat de celle qui m’a vraiment tombé dans l’oeil, même la coiffure d’un côté provient de la même figurine sur ce site, mais portant d’autres vêtements.  J’ai d’ailleurs trouvé la jeune styliste russe qui vend ses vêtements à Studio 988 pour lui demander quelle était l’édition de cette figurine. En fait, la figurine appartenait à Studio 988 d’après ce que j’ai su mais je n’ai pas réussi à les contacter. Cette jeune designer et moi avons fait nos recherches chacun de notre côté et trouvé en même temps le nom et l’édition de cette poupée mannequin. Lorsqu’elle m’a envoyé l’information je venais de la trouver moi-même par mon labeur sur Internet. Je savais que la figurine était une version de Véronique Perrin mais je ne savais pas quelle en était l’édition ou l’année de production car Fashion Royalty ré-édite ses différentes figurines avec de nouvelles coiffures, couleurs de cheveux, maquillages, habillements, accessoires et même les teintes de peau varient. Donc à partir de l’information que j’ai trouvée a débuté ma recherche pour en trouver une.

J’en voulais une pour moi alors je me l’ai offerte et mon amie Mimi m’a aidé dans la réalisation des vêtements et de la coiffure. Nous avons cependant apporté des ajouts et fabriqué des vêtements plus détaillés, comme nos touches personnelles. Donc nous en avons conçu une encore plus sophistiquée, côté habillement et bijoux, avec en plus, une autre chose et même deux que vous découvrirez plus bas.

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Le gros de la fabrication des vêtements et les bijoux a été accompli à l’été 2018.

Dès la réception de la figurine nous nous sommes mis à l’oeuvre. Puis elle a patiemment séjourné dans sa boîte jusqu’à ce que je me décide à terminer les derniers détails en la ramenant chez Mimi. Elle avait besoin d’ajustements sur sa jupe car par après,  je la voulais à taille un peu plus basse. Je désirais aussi un changement  sur son bustier, la coiffure restait à changer et s’est ajouté à mes idées le sac à main sur lequel Mimi travaille en ce moment et que j’attends avec impatience, sans la pousser toutefois.

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Pour parler des tissus utilisés pour fabriquer de nouveaux vêtements, j’ai beaucoup cherché les pièces de textiles que je voulais pour habiller cette figurine. Ce n’est vraiment pas évident de trouver du tissu appelé ”animalier” avec un imprimé si petit qui convient à l’échelle 1/6. Presque tout ce qui se fait est beaucoup trop gros pour fabriquer des mini vêtements. Je voulais cette pièce de textile genre léopard, guépard ou autres du genre pour créer la jupe. À force de recherches j’ai fini par trouver ce que je voulais dans un magasin Renaissance – Frippe Prix où on vend surtout du matériel usagé. C’était un très petit sous-vêtement de femme avec une petite partie de tissu ayant un imprimé assez minuscule. J’avais l’air de quoi, moi à inspecter des soutien-gorges et petites culottes de femmes, moi, un homme ? Je voulais absolument trouver ce mini motif, alors j’ai piétiné mon orgueil et finalement j’ai fini par dénicher une pièce qui faisait mon affaire. Le morceau était si petit que j’ai passé une partie de la nuit à défaire tous les fils des coutures avec une aiguille, un à un, doucement, en faisant très attention de ne pas abimer le peu de tissu que je pouvais en retirer. La pièce de vêtement étant finalement toute décousue, au matin Mimi l’a repassée pour en enlever les plis et vallons. Alors il y avait assez de matériel pour faire la jupe que je voulais un peu plus basse que les genoux pour encore une fois cacher les affreuses rotules à ces endroits précis. L’ajout d’une fine lisière de broderie noire à juste rallongé la jupe un peu plus longue. C’était comme je le voulais et ça ajoutait un fin détail au vêtement. Il resterait un peu de matériel pour faire les manchettes et même un petit sac à main pour la belle demoiselle. Ayant brisé la glace avec les rayons des sous-vêtements féminins je me sens un peu moins mal à l’aise d’y faire des ”raids” de temps à autre pour trouver des tissus que je ne pourrais trouver ailleurs. À date, des mois après, j’ai d’ailleurs trouvé plusieurs superbes tissus que je garde en stock pour d’autres projets vestimentaires à cette échelle. Je partage mes trouvailles avec Mimi, ainsi que les chaînettes et mini-bijoux que je trouve. Nous travaillons dans une parfaite harmonie d’entraide, de dons, d’échanges et de plaisir d’accomplir de belles choses chacun de notre côté parfois, et en duo.

À date, je n’ai pas eu l’occasion de commencer à coudre, c’est Mimi qui s’en occupe mais j’y viendrai probablement tôt ou tard. C’est un domaine qui a des facettes fascinantes, c’est créateur et il y a sûrement des techniques intéressantes à y découvrir.

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Le chemisier, je le voulais fait d’un tissu de couleur noire mais en discutant avec mimi nous avons eu l’idée de lui ajouter de la fine broderie qui, également, serait de cette même couleur.

Le petit bustier réalisé, sans manches était très beau mais ce qui m’agace sur ces figurines ce sont les articulations alors j’ai voulu les cacher. Pour les articulations des poignets j’avais déjà mon idée de fabriquer des bracelets suffisamment larges pour couvrir le joint à rotule. Cependant pour les joints des coudes je grinçais presque des dents. J’aimais beaucoup le petit top sans manches alors comme compromis j’ai cherché sur internet ce qu’ils appellent des arm warmers et en français j’ai trouvé que ça s’appelle des manchettes. Ce sont tout simplement des manches qui ne sont pas reliés aux épaules, comme des gants très long d’autrefois mais sans la partie de la main, seulement des manches détachées de la blouse. Je trouvais l’idée originale. Mimi, pour encore mieux agencer les tissus, a eu l’idée géniale de coudre de petites lisières du même tissu animalier (probablement imitation guépard) pour faire le poignets et en-dessous de la dentelle noire, ce qui donne une petite impression de dégradé du tissu animalier au tissu noir.

 

À remarquer, sur la photo ci-cas, que j’ai eu l’idée de coudre de petits anneaux chromés (provenant de bijoux) dans le dos du bustier et Mimi, à son tour, a eu l’idée d’essayer du fil à broder noir pour passer dans les anneaux, ce qui a très bien simulé un cordon lassé en croisé dans le dos du bustier. Je trouve que ce sont de superbes détails.

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La coiffure d’un côté de la tête a été réalisée par Mimi selon ma demande. J’ai fait tous les bijoux. Les bagues sont très minuscules et m’ont demandé beaucoup de patience et je me suis usé la peau d’un doigt au sang en agrandissant le diamètre de leur trou avec de minuscules mèches et de très fines limes. Je lui ai aussi fabriqué une chaînette à la cheville droite, les bracelets, le colier et les boucles d’oreilles proviennent de bijoux modifiés, les bagues sont des ”beads” métalliques dont j’ai agrandi les diamêtres des trous.  Le maquillage de la figurine ( ou poupée) est celui d’origine. Je le trouve superbe. J’adore les fines lignes dessinées en pointes dans les coins extérieurs des yeux.  Elle a été produite avec des faux-cils pré-encollés.

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Malheureusement, une bague est sorti de son auriculaire et s’est perdue tellement elle est petite, alors je vais en refaire non pas une seule mais deux je pense. Zut| elles sont si longues à fabriquer, trop fragiles pour tenir même avec des minis pinces qui les abimeraient. Il faut les tenir entre deux doigts pour les travailler et c’est un long processus. En la fabricant, j’en avais échappé une qui a roulé par terre je ne sais où. Je l’ai cherché partout longtemps avant de la retrouver. Certaines m’ont demandé quelques heures de travail juste pour agrandir les minuscules trous pour passer un fil au-travers. De boules sphériques qu’elles étaient en est resté juste une fine tranche au centre comme je les travaillais en alternant d’un côté à l’autre, les extrémités où se trouvaient les trous diminuaient au fur et à mesure alors que les trous s’agrandissaient. À la fin, les formes sphériques n’existaient plus, juste la partie du centre  restait. Donc les bagues ne sont pas comme des pièces rectilignes de tuyaux, mais des genres de tuyaux bombés en leur centre. Il se fait des bagues de cette forme-la aussi dans la réalité, les différentes formes sont innombrables.  J’aime beaucoup les bagues de pouce, alors je lui en ai fait une. J’aime les bagues fines car je les trouve féminines. Je n’aime pas les bagues énormes sur les doigts d’une femme, je n’ai jamais aimé ça.  J’aime même les bagues encore plus fines. Ça devient extrêmement difficile de faire plus petit et encore plus petit.

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Mimi m’a envoyé un courriel me disant qu’elle fabrique non pas un modèle de sac à main mais deux, avec les mêmes tissus que ses vêtements. Je lui avais envoyé des photos du genre de petit sac à main que je voulais (pour la forme et la dimension, tenant compte de l’échelle visée). L’un est terminé et l’autre est dans son avancement. Ce sera aux choix de la belle demoiselle (Véronique),  ou un pour une sortie et l’autre pour une autre occasion.

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Donc voici, par la gracieuseté de Mimi, le premier sac  de soirée, celui-ci muni d’une longue chaînette pour aller sur l’épaule, le sac reposant à la taille. ”Véro” l’exhibe fièrement.

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Finalement, la laborieuse mimi a terminé le second modèle de sac à main de soirée, celui-là avec une sangle plus courte mais le sac restera sous l’épaule au lieu de pendre à la hauteur de la taille.

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Cette photo prise devant l’écran d’ordinateur fermé  donne l’impression d’une session de ”shooting” photographique pendant une soirée de parade de mode et les éclairages de scènes dissimulés sur des structures noires mat, souvent invisibles à la noirceur. On n’aperçoit que les faisceaux lumineux.

 

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Ou alors le premier sac de soirée sans chaînette. (photo ci-bas).

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Ci-bas, j’avais eu une idée en regardant certaines photos sur Internet de gens qui modifient une page-couverture de revue pour y insérer une photo de leur poupée ou figurine, souvent dans des vêtements qu’ils ont conçu. Comme coïncidence extraordinaire, ici au Québec il existe VÉRO magazine, alors j’en ai déniché deux photos sur des pages Internet et j’ai reproduit le logo de la revue. Voici donc le résultat de mon labeur avec une partie de ma planche de travail.

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Ci-haut,  l’une des deux revues que j’ai utilisé pour refaire le logo. Les parties manquantes des lettres e et r étaient visibles sur l’autre revue mais pas le V au complet, alors j’ai utilisé les deux revues pour pouvoir obtenir toutes les lettres complètes du  logo. Elles m’étaient nécessaires pour en obtenir toutes les dimensions et leurs formes exactes.

 

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Voilà  une partie de ma planche de travail (en condensé) pour recréer le même lettrage de toutes pièces. Par exemple, au centre de l’assemblage de barres jaunes, en rouge se trouve l’accent aigu qui va sur le e de Véro. La petite queue arrondie rouge du dessous à droite est une pièce de la lettre r. Les formes, semblables à des coffrages où on coule le ciment ont été conçues pour les lettres  e et  o. Ainsi j’ai coulé la couleur des lettres dans ces trous comme dans des moules que je leur ai fabriqué pour les construire.  Pour les courbes c’est une technique plus compliquée qui demande encore pas mal plus de patience. C’est un assez long processus mais le résultat est super. C’est un travail fait en dessin vectoriel.

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Voici donc au-dessous, ma couverture fictive de la revue Véro magazine.

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Pour une page couverture de revue, je savais qu’elle était trop courte. Des mois et des mois se sont écoulés depuis que j’ai créé cette première page. En revenant la consulter je me suis souvenu que je voulais la rallonger. Le principal problème était que la photo que j’avais choisie n’était pas assez longue pour faire une page de dimensions 8½” par 11” qui est le standard de la plupart des revues. Dans mon logiciel Inkscape j’ai les dimensions d’une page, alors je me suis fabriqué deux lignes (que j’appelle des bâtonnets), soit une pour la largeur de page et l’autre pour la hauteur. J’ai eu l’idée de grossir ma photo de Véronique, ce qui en même temps la rallongerait, donc il manquait mois d’espace dans le bas de ma page. J’ai eu l’idée de mettre une bande de couleur à cet endroit où je créerais une nouvelle publicité. Comme j’ai rallongé ma page, de chaque côté de la photo de Véro il me restait de l’espace libre, alors j’ai passé quelques heures à me fabriquer des titres supplémentaires, en essayant d’être original. Je suis assez satisfait de mon labeur. Au total, pour le couvercle complet j’y ai passé de nombreuses heures, ce qui comprend la création de toutes pièces du Logo Véro Magazine et beaucoup de recherches et d’essais de polices en incluant les redimensionnements, espacements, ajustements et ainsi de suite. Toute cette page-couverture est fictive. Il n’y a rien qui provient d’une revue Véro Magazine sur cette page. Rien du tout.

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Au départ, j’avaisi demandé à mon amie Mimi de me retirer l’arrière-plan de la photo que j’ai choisie, et de ne laisser que la figurine. Elle l’a fait avec son logiciel PhotoFiltre, un compétiteur gratuit de Photoshop. Très bien réussie, on jurerait que c’est la photo d’une vraie demoiselle.

Mimi m’a conseillé de mettre une couleur de fond pour ma page. Je vais y réfléchir. J’en ai déjà créé quelques une avec des dégradés de couleurs, entre autre. Il y en a certaines que je n’ai jamais mis sur ce blog. Elles sont dans des dossiers de travaux graphiques que j’ai fait. Un jour peut-être. J’ai tellement de projets non terminés ici et là.

J’aime bien une page avec un fond blanc. On en voit de temps à autre sur des revues.

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Comme référence, on peut voir la figurine dans ses vêtements ainsi que ses accessoires d’origine sur cette page web : https://insidethefashiondollstudio.com/tag/haute-societe-veronique/

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Toutes les photos ont été prises par mon amie Mimi.

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Ou

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